Dans le monde, moins d’un tiers des enfants scolarisés sont des filles.
Pia & Steven au cœur de l’école Happy Chandara , une belle idée pour voyager autrement suivez leur voie…
C’est en partant de ce constat et en souhaitant apporter sa contribution pour rééquilibrer la balance que Tina Kieffer, (ex directrice de rédaction du magazine Marie Claire) fonde l’association Toutes à l’école en 2005, dont l’école pilote « Happy Chandara (lancée en 2006) se trouve à une dizaine de kilomètres de Phnom Penh, la capitale Cambodgienne.
Cette ONG souhaite donc scolariser les jeunes filles cambodgiennes de l’entrée en primaire à leur Baccalauréat, ce qui représente 1160 élèves qui étudient chaque jours le programme scolaire Khmer dispensés par des professeurs Khmers et français (ainsi que l’anglais dès la première année, puis le français et l’informatique).
De plus, un centre de formation professionnelle soutenue par la Fondation Loréal offre aux plus grandes la possibilité d’obtenir leur diplôme de coiffure, leur donnant ainsi accès aux salons internationaux.
Voilà ce que propose Toutes à l’école : transmettre, en plus de l’éducation gratuite et de qualité, des valeurs de tolérance et d’ouverture d’esprit afin de lutter contre l’injustice sociale que subissent les femmes à travers le monde, et ainsi permettre à ces femmes éduquées et conscientes de la société dans laquelle elles évoluent de communiquer toutes ces valeurs à leurs enfants… en espérant créer une société de demain plus juste.
Alors pourquoi le Cambodge ?
Si l’école pilote se trouve dans ce pays, c’est parce-que 90 % de ses intellectuels ont été exterminés par les Khmers Rouges. La moitié de la population actuelle a aujourd’hui moins de 18 ans et la reconstruction du pays est lente et difficile, dans un climat de corruption et d’extrême pauvreté, où les parents n’ont pas souvent d’autres choix que d’envoyer leurs filles les aider à travailler (quand elles ne sont pas enrôlées dans des réseaux de prostitution…).
De plus, 30 % des Cambodgiennes de 15 ans et plus ne savent ni lire ni écrire.
Alors oui, il y a des écoles publiques, mais les cours sont dispensés à mi-temps dans des classes surchargées et les filles arrêtent souvent la classe à la fin du primaire pour aider leurs parents à travailler.
Une école en expansion
Happy Chandara connaît une croissance depuis son lancement en 2005, puisque 100 nouvelles filles intègrent le programme chaque année… alors que personne ne le quitte ! Évidemment, puisqu’en 11 ans d’existence, les premières arrivées n’ont pas encore fini leur cursus scolaire. L’an prochain, en 2018, les plus âgées auront passé leur Bac et se lanceront sur le marché de l’emploi, accompagnées par leurs professeurs, et l’association aura enfin un regard sur l’ensemble de son parcours.
Extrait du séjour de Pia & Steven
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Pourquoi , pour qui
Moins du tiers des enfants scolarisés dans le monde sont des filles. Face à ce constat, la journaliste Tina Kieffer a fondé en 2005 l’association Toutes à l’école. Sa mission : proposer une scolarisation de haut niveau aux petites filles les plus démunies, afin de les conduire à un métier qui leur apportera liberté et dignité.
Pourquoi les petites filles ?
L’éducation des filles dans le monde
La fille, dès la prime enfance, est reléguée aux tâches domestiques. Dans les pays pauvres, quand une famille a la possibilité de scolariser un enfant, c’est le garçon qu’elle choisit. La fille, dès la prime enfance, est reléguée aux tâches domestiques, puis doit travailler pour aider les siens.
Ainsi, sur tous les enfants scolarisés aujourd’hui dans le monde, un tiers seulement sont des filles. Et sur les 900 millions d’adultes analphabètes, deux tiers sont des femmes. Ces millions de femmes n’ont pas les armes du savoir pour se défendre contre les mariages forcés, l’exploitation sexuelle ou domestique, les crimes d’honneur, la prostitution… Des femmes pourtant chargées d’éduquer les générations futures.
Au Cambodge, l’éducation des filles ne fait pas partie des priorités chez les familles pauvres. L’association Toutes à l’école a décidé de contribuer à changer les mentalités en fondant Happy Chandara, deux établissements primaire et collège, qui accueillent plus de 1000 fillettes venant de familles défavorisées, et qui y reçoivent la meilleure éducation qui soit, pour un avenir meilleur.
« Toutes à l’école » est parfois confronté aux réalités de la misère sociale de certaine famille , elle apporte parfois son aide afin d’éviter que leurs filles soient prises par des réseaux de trafic humain.
Qui sont – elles ?
Tina Kieffer
Présidente – Fondatrice de » Toutes à l’école «
« Toutes à l’école » a choisi le Cambodge pour construire en 2006 sa première école, Happy Chandara. « Cette première école pilote servira d’empreinte à d’autres, afin que de nombreuses femmes diplômées fassent plus tard évoluer le tissu économique et politique de leur pays. L’association Toutes à l’école a décidé de donner la priorité à l’éducation des filles. Bien que nous défendions avec force l’instruction comme un droit fondamental pour tous les enfants du monde quel que soit leur sexe, il nous semble urgent de rétablir l’immense déséquilibre qui frappe les fillettes et en font des victimes à vie », précise Tina Kieffer.
L’école-pilote Happy Chandara, située à 12 kilomètres de Phnom Penh, scolarise aujourd’hui 1080 élèves. 100 nouvelles petites filles sont inscrites chaque année.
Un centre de formation professionnelle a également ouvert à la rentrée 2013. Les jeunes filles sont accompagnées tout au long de leur formation universitaire ou professionnelle jusqu’à leur premier emploi.
Sereivouth Tieng
Directrice de l’établissement Happy Chandara
Ancien professeur de mathématiques et chef du bureau de l’enseignement de l’éducation continue du ministère de l’ Education Nationale du Cambodge, Sereivouth a pris ses fonctions de Directrice de notre établissement en 2006. Extrêmement impliquée dans son travail et d’une très grande rigueur, elle a fait de sa mission à Happy Chandara une véritable passion. Cette ancienne victime des Khmers Rouges, convaincue que la reconstruction de son pays passera par l’éducation, déclare: « à voir le potentiel des élèves et leur volonté d’apprendre, je sais que beaucoup d’entre elles occuperont demain des postes importants au Cambodge et aideront les autres à sortir du cercle de la pauvreté. »
Arya Vong Kim
Directrice du Centre de Formation Professionnelle
« Je me suis engagée au sein de l’association Toute à l’école car à mes yeux elle est en parfaite adéquation avec ma vision du “partage ». L’éducation des filles n’est pas seulement un bienfait pour les principales intéressées, c’est aussi un atout pour leur famille, leur communauté, leur pays. L’ éducation des filles accroit la productivité et stimule la croissance économique d’ un pays. »
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